The Umbrella academy est l’une des séries que j’attendais avec impatiente. Il faut dire que deux ans se sont écoulés depuis la deuxième saison. Et le résultat était à la hauteur de mes espérances. On sent que les concepteurs de la série ont pris leur temps pour mieux nous faire rêver.
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé ma famille dysfonctionnelle préférée, notamment Numéro Cinq qui encore une fois crève l’écran, même si son influence sur les événements est moindre dans cette saison.
J’avais des appréhensions au sujet du personnage de Vanya après la transition d’Elliott Paige. Heureusement, l’acteur n’a pas été changé et la transition s’est faite en douceur. Les personnages n’ont en pas fait tout un plat. Ils étaient genre : « Ok, c’est maintenant Victor. On s’en fiche. Le plus important, c’est qu’il soit bien dans sa peau ». Je trouve toutefois assez étrange qu’aucun personnage ne fasse un lapsus sur son ancien prénom. Ils s’habituent au nouveau un peu trop rapidement.
La saison 3 débute là où s’était arrêtée la seconde. Une nouvelle réalité s’est formée. Une réalité où les Umbrella ne sont jamais nés et où leur père a adopté et entraîné d’autres enfants. Ils ont dû non pas seulement s’habituer à ce nouveau monde, mais aussi faire face à la méfiance de ceux qui les ont remplacé.

La nouvelle réalité a des conséquences importantes. La Umbrella Academy doit une nouvelle fois affronter l’imminence d’une fin du monde, qui une fois de plus, est causée par leurs actions passées. Un trou noir risque de tout aspirer et la fille d’Allison n’existe pas, puisque celle-ci n’est jamais née. Des conséquences qui risquent de causer l’implosion de cette famille pas comme les autres, entre ceux qui voudront laisser le monde en l’état et ceux qui voudront retrouver ce qu’ils ont perdu ou ce qui auraient dû leur appartenir et qui appartient à présent aux Sparrow.
Car les Sparrow semblent avoir ce que la plupart d’entre eux auraient voulu avoir : ils ont toujours leur père et ils sont adulés par des milliers de personnes. Ils semblent aussi en apparence plus soudés, alors qu’ils sont en réalité plus désunis. Contrairement aux Umbrella qui, malgré les querelles internes et leurs relations parfois toxiques, tiennent les uns les autres.
Les personnages ont évolué depuis la saison 1. Victor est devenu plus responsable et a appris de ses erreurs, tandis qu’Allison commence à partir en vrille du fait de ses pertes successives. Les interactions entre les personnages sont vraiment dynamiques. Les nouveaux s’intègrent parfaitement à l’équation bizarroïde que forme la famille Hargreeves. Leurs jalousies mesquines, mais surtout leurs jeux de pouvoir sont parfaitement retranscrits.
Leur père est plus présent dans cette saison. Il est toujours aussi con et aussi manipulateur envers ses enfants. Même ses bonnes actions ont des intentions cachées. Ses motivations sont plus évidentes et ses actions en paraissent plus sinistres, même si elles montrent une facette plus humaine du personnage.

Les épisodes sont très bien rythmées. Il n’y a pas d’épisodes de remplissage. Chacune remplit les cahiers de charges, sans longueurs et sans ajouts superflus, sans pour autant casser l’ambiance générale. Car on ne s’ennuie pas. Les événements s’enchaînent sans qu’il ne soit possible d’en deviner la suite ( ça fait tellement de bien de ne pouvoir prédire la suite des événements ! ).
La série réponds enfin à l’une des questions que se posent les fans depuis le début : Pourquoi Sir Reginald Hargreeves a-t-il adopté des enfants dotés de pouvoirs ? La fin est assez déroutante. Mais je trouve qu’elle s’emboîte bien avec les indices laissées dans les précédentes saisons.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette saison, tout comme les précédentes. J’attends la saison 4 avec impatience, tout en espérant que je n’aurais pas à attendre deux ans une fois de plus.
Je ne savais pas que le personnage de Victor était inspiré de sa vrai vie…
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