Black Clover est un shonen, écrit et illustré par Yuki Tabata, dont le personnage principal Asta vit dans un monde où la magie est prépondérante, alors qu’il ne possède aucun pouvoir. En dépit de son désavantage, notamment par rapport à son brillantissime ami Yuno, il caresse le rêve de devenir Empereur-Mage et de diriger les mages, de sortes de militaires qui utilisent la magie à la place des armes. Dans sa malchance d’être un sans-magie, Asta a développé le pouvoir de contrer toute forme de magie grâce à un grimoire à cinq feuilles qui lui permet d’invoquer des armes d’anti-magie. Ce grimoire appartenait à Litch, un utilisateur de la magie d’épée. Grâce au démon qu’il abrite, les armes qui y sont stockées sous forme d’écriture, se sont imprégnées d’anti-magie et peuvent contrer les sorts, tout en conservant leurs propriétés d’origine.
Grâce à ses armes, Asta est capable de tenir tête à des mages très puissants et même à des démons que seule une poignée de mages peuvent vaincre. Jusqu’à présent, Il peut invoquer quatre armes, qui ont chacune des fonctions différentes.
Dispelda
C’est son arme la plus emblématique et sa toute première arme. Dispelda est sorti de son grimoire dès le moment où celui-ci l’a choisi et Asta l’a inauguré en battant Revchi Salik, un chevalier-mage confirmé. Cette arme renferme de l’anti-magie qui lui sert à repousser toutes sortes de sorts et qu’Asta peut faire circuler sur tout son corps pour le rendre insensible à la magie. Il entre alors en mode black. Son aspect physique change aussi. Une corne lui pousse sur la tête, ainsi qu’une aile sur son dos, en plus des griffes qui apparaissent sur un de ses bras. Il peut ainsi voler et est attiré vers la forme de magie la plus puissante. Sa vitesse, sa force, sa lucidité en s’en décuplées. Toutefois, ce mode ne dure que quelques instants et l’épuise rapidement.
Dispelda est une vieille épée rouillée et recouverte de saleté qui ne paie pas de mine. Sa gouttière relie sa lame avec la poignée. Le tranchant de la lame permet de rompre les sorts, tandis que le plat et la gouttière les renvoient. Asta peut utiliser l’anti-magie pour augmenter sa taille.
Si Dispelda peut rompre beaucoup de sorts, comme les sorts de protection magique bloquant l’accès à la mémoire et les sorts d’hypnose en touchant la tête avec l’extrémité de la garde, elle est inopérante contre les effets résiduels de la magie.

Draina
Asta obtient cette épée en explorant un dangereux donjon. À la suite de plusieurs blessures après un combat contre un chevalier-mage ennemi, Asta se rend compte qu’il ne pourrait pas utiliser Dispelda, trop lourde à manier. Il décide alors d’utiliser une épée plus légère pour compenser son corps défaillant.
Draina porte des marques noires sur sa lame, qui s’illuminent dès que l’épéiste a stocké suffisamment de pouvoirs dans l’épée. Elle a meilleure allure que la première lame avec sa garde et sa poignée richement décorées. Elle a le pouvoir de rompre les sorts avec le tranchant de la lame, d’absorber et de stocker toute forme de magie, y compris celle de son utilisateur. Celui-ci peut alors libérer l’attribut élémentaire similaire à celle du mage dont l’épée a absorbé la magie.
À cause de sa capacité d’absorption de la magie de l’utilisateur, cette épée ne peut être maniée efficacement que par Asta, qui est dépourvu de pouvoir magique. Seul Litch, son propriétaire originel, est capable de l’utiliser sans conséquence sur ses pouvoirs, en raison de sa magie d’épée. Lorsque celui-ci l’utilise, l’épée retrouve alors son aspect d’origine.

Annihilda
Asta a obtenu cette épée lors de son combat contre Licht. Celui-ci l’avait malencontreusement laissé tomber et Asta s’en était aussitôt emparé.
D’après Yuno, elle ne détruit pas la magie en elle-même, mais plutôt ses effets. Certains sorts en effet laissent des effets résiduels, que même l’anti-magie de Dispelda ne peut annuler. C’est le cas du sort de résurrection, des empoisonnements magiques et du pouvoir de justice de Damnatio. Asta parvient à annuler ces sorts grâce à Annihilda. Contrairement aux deux armes précédentes, Asta n’a pas besoin de la mettre en contact avec un sort, il lui suffit de la tenir verticalement, la pointe dirigée vers le ciel, et l’arme dissipe les sorts sur un large périmètre.


Pourfenda
Contrairement aux trois précédentes lames, qui étaient d’authentiques épées magiques, Pourfenda était un Katana ordinaire. Il appartenait au maître d’Asta, Yami Sukehiro, qui s’en servait pour compenser la lenteur de sa magie d’obscurité. Alors qu’ils combattaient un puissant hôte de démon, Yami donna son Katana à son élève, qui lui imprima son pouvoir d’anti-magie. Ce qui suggère qu’Asta peut créer d’autres armes anti-magie avec des propriétés différentes.
Cette épée peut libérer des ondes d’anti-magie à distance et a le pouvoir de trancher sa cible tout en protégeant les alliés d’Asta.

Les épées d’Asta, très utiles contre pratiquement toute forme de magie, deviennent des armes ordinaires contre de simples lames. Dans ce genre de situation, seule l’habileté et la force de l’épéiste comptent. En raison de leur capacité d’annihiler la magie, Asta est le plus indiqué pour les manier grâce à son absence de magie. Même, sans l’anti-magie, très peu de mages seraient capables de les manier en raison de leurs poids élevés. Il est possible que le grimoire à cinq feuilles enregistre chaque nouvelle arme qu’utilise Asta et l’intègre directement dans ses pages. Ceci expliquerait pourquoi Draina, Annihilda et Pourfenda se sont intégrées au grimoire après qu’Asta les ait utilisées.

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