Proverbe congolais sur le travail

Les proverbes véhiculent la sagesse des différentes cultures du monde. L’Afrique ne fait pas exception à cette règle. Bonjour à tous et bienvenu sur ce canal. Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un proverbe congolais qui dit : Un nombre élevé de mouches ne transportent pas les excréments.

Ce proverbe s’oppose en tout point à celui qui dit : l’union fait la force. Pour illustrer cela, prenons l’exemple des termites, capables de construire des termitières haut de 7 mètres ou des fourmis qui sont capables de porter des proies qui sont beaucoup trop lourdes pour elles, rien qu’en unissant leurs forces. Ces exploits incroyables sont dus à une conscience collective qui transcende les desideratas de chaque individu, de sorte que chaque fourmi ou chaque termite travaille pour la collectivité. Lorsque l’on travaille ensemble, lorsque l’on met les ressources en commun de manière constructive, on ne peut que réussir. J’ai tendance à penser que notre planète serait un paradis si tous les individus prenaient exemple sur les fourmis en imitant leur capacité à favoriser les besoins collectifs, plutôt que les besoins individuels et égoïstes.

À l’inverse, les mouches n’ont pas cette capacité de travail collectif et c’est pourquoi, elles ne sont pas capables de transporter la nourriture qu’elles convoitent. On les reconnaît  grâce à leurs bourdonnements insupportables,  à la souillure qu’elles engendrent, sans compter les maladies dont elles sont les vectrices.

La foule est un exemple notable de ce raisonnement. Tout comme les mouches, la foule se fait remarquer à cause de la cacophonie qu’elle produit. Mais généralement, elle ne permet aucune avancée marquante, justement parce les personnes qui la constituent ne travaillent pas ensemble.

Ce qu’il faut retenir de ce proverbe, c’est que peu importe le nombre élevé d’individus, s’ils n’unissent pas leur force de manière organisée, ils ne réaliseront finalement rien et ils ne feront pas accroitre leurs ressources.

12 réflexions au sujet de « Proverbe congolais sur le travail »

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